Lu sur le site de Libération ce 9 février
« Alors que le mouvement des enseigneL'Union nationale lycéenne (UNL), premier syndicat lycéen, a lancé aujourd'hui un appel aux lycéens à rejoindre les cortèges demain afin de «lutter pour un droit à l'avenir». «La nouvelle réforme du statut des enseignants chercheurs, dans la continuité de la réforme LRU, remet en cause le statut particulier de ces derniers. Le gouvernement continue à diviser le corps enseignants et faire vivre la méritocratie en classant d'une part les bons enseignants et d'autre part les mauvais», déclare le syndicat. »
Quel scandale, en effet !
Comme ce propos de Georges Molinié, Président de Paris IV Sorbonne : « Ce décret est la pire atteinte portée aux universités depuis le régime de Vichy ! » (AG dans l'amphi Condorcet du 9 février 2009).
On n'a pas fini d'en entendre …
PHT
4 commentaires:
C'est l'Amphi Richelieu. Avec une telle précision dans l'analyse, on a de quoi être satisfait. Cette réforme est-elle la meilleure? Si oui, dites pourquoi au lieu de pratiquer l'ironie à deux balles.
Oui, la méthode qui consiste à se moquer de propos empruntés à un syndicat étudiant ... comme s'ils devaient éclairer le problème posé par les décrets Pécresse! C'est d'une classe folle.
Quant à ce que dit Molinié, beaucoup le pensent et tous ne sont pas forcément des imbéciles.
Je pensais que le collège de philo était une institution moins légère dans ses réflexions!
Etonnant, mais c'est un pays libre. Amitiés à Valérie quand vous dînerez avec elle.
Etonnant en effet, j'aurais préféré entendre ce que le college de philosophie avait à proposer comme éclairage sur la nouvelle "formation" des enseignants, qui n'a pour seul but que de créer un vivier de "professeurs" précaires qui viendront satisfaire, ici et là, les besoins des uns des autres. Ou autrement dit, combler à moindres frais les suppressions de postes...
Par ailleurs la déclaration d'un Sarkozy sur les chercheurs vaut largement celle d'un M.Molinié, sachant que cette dernière permettra peut être une prise de conscience sur les enjeux de ces réformes, que n'avez-vous crié au scandale alors?
Mais non, on préfère dénigrer... tiens, cela me rapelle quelqu'un... et bien bises à Val.
Ce message en effet n'était pas au niveau. Et vos commentaires me le rappellent, mais en usant — je le remarque — de la méthode qu'ils dénoncent. Dont acte, on évitera à l'avenir ce genre de propos rapporté. Celui de Sarkozy méritait aussi largement d'y figurer.
PHT
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